"S'il devait y avoir un mariage à trois, on constituerait un groupe encore plus européen", a-t-il déclaré à Reuters.
"Je ne sais pas si un ménage à trois serait conforme aux intérêts de GDF et de Suez (…) Mais pourquoi ne peut-on pas envisager un groupe composé d'Enel, de Suez et de GDF?", a-t-il ajouté. "Je ne vois pas d'obstacle."
C'est au nom du "patriotisme économique" que le Premier ministre Dominique de Villepin parraine le projet de fusion entre Suez et GDF pour contrer une éventuelle OPA d'Enel sur Suez, ce qui vaut à la France d'être taxée de protectionnisme.
Selon une source proche du dossier, Enel serait malgré tout prêt à lancer une offre sur Suez si le groupe français n'accepte pas de lui vendre sa filiale belge Electrabel, ce que Suez a aussitôt exclu.
Source : Reuters – 10 mars 2006