Il s'agit d'un article édifiant publié dans le Monde 2 et qui soulève plusieurs questons.
Dans cet article on y explique comment un internaute – avec un simple moteur de recherche et quelques minutes, Claude Cambe, a répondu à une énigme que plusieurs Flaubertiens se posaient depuis de nombreuses années. Flaubert citait dans Correspondance et dans son récit de voyage Pyrénées-Corse, des vers dont la provenancce n'étais pas identifiée.
Le bruit soulevé par cette affaire a attiré l'attention d'un chercheur Russe, Serge Zenkine, qui avait à travers ses notes de lecture publiées en 1984 en russe, clairement identifié la provenance de ces vers et qui le rappelle dans le bulletin flaubertien 78.
Ce petit fait divers me laisse perplexe et soulève plusieurs questionnements:
– Comment d'éminents chercheur ont pu passer à côté de ce rapprochement par un simple moteur de recherche?
– Alors que l'usage d'une langue unique est considéré par beaucoup comme une abomination, on constate bien les limites dans le domaine du partage des connaissances et du savoir de la diversité des langues (ici on a tout de même un décalage de 20 ans entre la première publication et la diffusion "internationale" de l'information qu'elle contient). Les outils de traduction automatique apporteront-ils une solution à ce problème?
On pourra lire à ce sujet l'article de Libé du 13 janvier 2006 et la source de mon message est Le Monde 2 du 25 février 2006