Comme je l’ai dit à travers deux billets courts dans les dernières semaines, Veillemag et Evalir organisaient la journée de Conférences-Experts consacrée à la verticalisation des outils de recherche.
Et comme je l’ai dit aussi j’ai eu l’occasion d’y faire une brève apparition d’une vingtaine de minutes lors d’une conférence dédiée aux perspectives et évolutions majeures de l’information non structurée.
Enfin je disais 20 minutes mais c’était plutôt trente car je suis un conférencier exécrable qui ne sait pas tenir son temps, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet qui me tient tant à coeur et sur lequel j’ai envie de faire passer autant de messages, le sujet des outils de recherche et du web 2.0.
Tout cela pour vous dire que le support de l’intervention que j’ai réalisé sont disponibles sur le site de KB Crawl, le site de mon employeur donc, qui me laisse l’opportunité de me faire plaisir à travers ce genre d’activités.
J’ai voulu à travers cette intervention dresser un rapide état des lieux des outils de recherche grand public et des parts de marché et rappeler aussi quelques vérités un peu cinglantes et surtout la définition d’un métier. Quel est aujourd’hui le métier de ces moteurs de recherche? La recherche d’information? La linguistique? Non…ce sont des annonceurs.
Quels objectifs poursuivent-ils désormais lorsqu’ils mettent en place des calendriers, des outils de synchronisation entre votre Outlook et Gmail, des moteurs de recherche personnalisés, des outils d’analyse statistiques? Faciliter l’accès à l’information avec un grand I aux internautes? Non et encore non. Ils veulent simplement optimiser leur espace publicitaire en maximisant leur taux de clics et le taux de conversion de leur clients, et pour cela il faut en connaître un maximum sur eux.
Mais comme le disait un grand économiste, Keynes en l’occurence et ses disciples, heureusement, parfois la poursuite des intérêts indiviuels n’est pas contradictoire avec l’intérêt collectif. Ainsi le trésor de guerre amassé permet l’accélération de l’innovation sur tous les outils logiciels liés à la gestion de l’information et particulièrement sur la phase de collecte et de recherche. Enfin pour ceux qui amassent assez de trésor…car aujourd’hui à l’annonce fracassante faite par Ask, l’on comprend bien que la main invisible s’abattra prochainement sur la queue du peloton qui devra jouer la stratégie de niche ou l’innovation de rupture.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que dans l’article en question, une analyste de Forrester Research affirme qu’en ciblant les femmes mariées (sans doute trop incompétentes pour utiliser Google il faut croire), Ask touchera directement les grandes argentières des ménages. Et la boucle et bouclée.
Un constat cependant désolant, même le 5ème moteur de recherche baisse les bras devant Google, décidemment trop fort.
En espérant vous avoir donné envie de parcourir ces quelques slides de présentation, qui, je l’espère sont bien moins rébarbatifs que ce billet.
Accéder au support de l’intervention : "Moteurs de recherche et web 2.0 : Nouveaux enjeux, nouveaux produits, nouveaux services"