En préambule au webinar que j’animerai demain intitulé « Twitter pour la veille », qui se déroulera de 18 h 30 à 20 h 00, je vous dévoile le support que j’utiliserai et que j’aurai le plaisir de commenter et je l’espère de débattre.
Après une première partie plutôt générique (usages, statistiques,…) je creuse l’approche veille et particulièrement la nécessité de maîtriser les fonctionnalités avancées pour accroître la productivité de sa démarche de veille en s’appuyant sur Twitter et ses outils et je développe également une partie sur la nécessité de maîtriser et d’exploiter les APIs qui ouvrent de nombreuses possibilités sur l’extraction et la combinaison des données. Le flot de données issu de Twitter et l’expansion des librairies et frameworks open source, la multiplicité des services proposés en APIs également, offrant des technologies clés dans le traitement et l’enrichissement de l’information, ouvrent aujourd’hui une infinité de terrains vierges que le veilleur professionnel a le devoir d’investiguer.
J’entends à mon sens trop de personnes se dissimuler derrière la nécessité de l’expertise et de l’intelligence humaine, derrière la réflexion stratégique, qui, j’en reste convaincu, reste ainsi dans une zone de confort dans laquelle il n’est nécessaire d’aller quêter ni budget ni compétences internes ou externes. Je ne nie aucunement la nécessité de cette réflexion mais elle ne devrait jamais nous faire oublier qu’elle ne doit aucunement être opposé à la technologie. Ce sont deux compétences, deux approches qui se complètent dans la même démarche de veille et d’intelligence économique. Nier la nécessité d’une maîtrise technique c’est rester camper sur une position rétrograde et refuser la transformation du paysage informationnel que le veilleur doit affronter au quotidien.
Les réseaux sociaux ont permis de valider la théorie des six degrés de séparation, Twitter et ses APIs offrent aujourd’hui la possibilité de valider l’intérêt d’appliquer des algorithmes statistiques, des technologies de fouille de données à des corpus documentaires.
A la croisée des chemins entre porte d’entrée sur le web et réseau social, Twitter permet justement plus que jamais de valider l’intérêt de l’intervention humaine éclatée, délocalisée, externalisée et d’imaginer de nouveaux champs d’application : Digital Disease Detection, suivi en temps réel des zones de conflit, de la météo, détection des relations implicites entre personnes, détection des stratégies de spam et de manipulation d’opinion.
Si le veilleur doit répondre à une question, il peut forcément se pencher sur la richesse des données et surtout méta-données fournies par Twitter : bio, géolocalisation du compte, géolocalisation des tweets et des photos, raccourcisseurs d’URL permettant de traquer l’origine, messages échangées entre des tweetos, données exif des photos, etc…
Là où d’autres systèmes comme Facebook, Gooogle+ et LinkedIn ont pris la direction de la privatisation des données, Twitter a misé dès ses débuts pour des comptes ouverts, sans « cercle », sans gestion des paramètres de privacy sur l’une ou l’autre des données… Certs il monétise mais s’il représente aujourd’hui pour les marketeurs et pour les veilleurs un terrain de jeu fabuleux c’est bien grâce à ça.
Alors si vous deviez retenir une chose de ce support, c’est bien de regarder, d’essayer, de jouer, de combiner, d’explorer et finalement, je l’espère, de découvrir.
Vous voulez en savoir plus ? Vous pensez pouvoir supporter mon accent de sudiste pendant une petite heure ? Vous voulez débattre ? Poser quelques questions ? Il reste quelques place virtuelles pour le Webinar du 20 février 2014 de 18 h 30 à 20. Pour cela il suffit d’être dans les 40 premiers à vous inscrire (il reste des places) à cette adresse http://doodle.com/fhg7x9wawh5gpxp6 en précisant nom prénom et organisation / entreprise. L’adresse de la salle virtuelle de réunion y est précisée et il suffira de vous y connecter demain à 18 h 25.
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