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KeepAlert, plateforme de veille contrefaçon

KeepAlert plateforme de veille juridique et d'identification de la contrefaçon sur Internet

La sécurité économique et toutes les problématiques liées à cette même sécurité dans l’univers numérique et particulièrement sur Internet est un sujet brûlant. D’ailleurs sans dévoiler de secrets je crois que certains écrits sont en préparation du côté du GFII.

Par ailleurs côté outils l’on voit des choses un peu disparates, éclatées, des outils plus ou moins efficaces.

Cela fait plusieurs mois que j’ai été contacté par Systonic alors qu’ils étaient en phase de réflexion sur le développement d’une plateforme intégrée répondant aux problématiques de contrefaçon et autres joyeusetés qui sont désormais monnaie courante sur Internet.

Ayant suivi ce projet d’aussi près que possible depuis son tout début en 2008, j’avoue que j’ai été considérablement bluffé par la qualité des développements qui ont été engagés et surtout principalement par son côté finalement très rationnel et répondant à un besoin concret. Mais j’y reviendrai.

Reprenons depuis le début.

Keep Alert c’est quoi???

Keep Alert est une plateforme de veille qui propose à ses clients de surveiller Internet afin de voir si :

  • Des noms de domaine correspondant à son nom ou à ses marques ne sont pas squattés d’une façon ou d’une autre
  • De vérifier que le nom de sa marque ou de ses produits ne sont pas utilisés indûment par des sociétés concurrentes dans Google Adwords
  • De vérifier que du contenu textuel lui appartenant n’a pas été sauvagement copié-collé quelque part.

Une fois tout cela effectué, le produit propose un rapport préformaté dans lequel l’expert juridique ou l’avocat n’ont plu qu’à insérer leurs commentaires et proposer les actions à mettre en place : laisser tomber, recours amiable, courrier d’avertissement, ou directement action juridique…

Il est bon de préciser que le rapport en question constitue à la volée un faisceau d’indices qui permettront d’étayer la démarche juridique (par exemple copie d’écrans, identification des responsables)

Mais revenons point par point sur ces différents modules.

Comment fonctionne KeepAlert ?

Il faut commencer par créer une campagne qui renseignera certains champs tels que le nom de l’entreprise ou de la marque, son slogan et sa baseline, l’URL du site correspondant.

Tous ces éléments seront utilisés afin de faire des requêtes croisées sur les expressions qui pourraient être utilisées par des parasites ou des contrefacteurs.

Lors de la création de cette campagne, le logiciel vous demande si vous souhaitez créer les études nom de domaine, l’étude régie adwords ou bien encore l’étude sur contenus similaires.

Comment se paramètre une étude sur noms de domaines :

Dans le module nom de domaine, vous allez choisir différents éléments.

1) Le typosquatting : le logiciel va essayer de générer des noms de domaine en fonction d’erreur de typographie (suffixes ou préfixes, inversion de lettres, fautes de frappes, synonimies, homophonies, dotsquatting, etc.) Pour cela il s’appuie sur plusieurs modules lui permettant de générer des URL potentielles de typosquatting, et vous pouvez activer chacun des modules. Si par exemple vous ne voulez détecter que les fautes de frappe et non pas les homophonies c’est vous qui décidez.

2) Les extensions sur lesquelles vont porter le cybersquatting potentiel. Vous pouvez par exemple décidez que seuls les extensions les plus populaires telles que .com, .net, .org, .fr, vous intéressent et non pas les .tv, .eu, etc.

3) Vous choisissez ensuite la dénomination sur laquelle portera l’étude de nom de domaine.

4) Vous précisez l’entité propriétaire du nom de domaine en question (ce qui permettra au logiciel de distinguer automatiquement les noms de domaine qui vous appartiennent de ceux qui sont cybersquattés)

5) Vous rajoutez une expression / marque.

Et hop c’est parti. Quelques heures après vous disposez d’un pré-rapport sur les noms de domaines qui pourraient vous intéresser ou qui peuvent intéresser vos clients. Ce pré-rapport vous proposera les noms de domaine et leurs propriétaires et vous permettra d’en rattacher certains à votre nom dans le cas où il serait impossible de rattacher le NDD aux propriétaires que vous avez déclarés.

Il faut noter que les outils utilisés pour rapprocher un NDD du propriétaire sont poussés et s’appuient sur les whois mais également sur les similitudes entre les DNS utilisés. Très pratique : les noms de domaines menant à des régies publicitaires sont par exemple automatiquement identifiés.

Par ailleurs si vous identifiez une personne propriétaire d’un nom de domaine utilisant votre marque l’outil vous propose automatiquement d’interroger Kompass, Google, Inpi, 123People… pour essayer de vous fournir plus d’informations qui pourront ainsi être utilisés comme faisceau d’indices.

Il ne vous reste plu qu’à éditer le rapport correspondant, y ajouter les commentaires sur les actions à mettre en place et c’est parti.

Par ailleurs le logiciel sur le module nom de domaines propose également un système d’alertes sur changement radical de page pouvant être le fait d’un piratage par exemple ou bien encore sur les disponibilités de certains noms de domaine.

Le module Régie Publicitaire Adwords

Il vous permet de savoir lorsque le nom de votre marque ou de votre société est utilisé illicitement dans la régie publicitaire Adwords.

Pour ceux qui ont à faire ce genre de recherches, ils savent qu’une des problématiques est d’accéder aux différentes versions (pays) de Google et de visionner les espaces publicitaires comme si vous êtiez dans le pays en question.

KeepAlert résout ce problème en passant par des proxys locaux avec des machines virtuelles de crawl qui apparaissent comme étant du pays (version d’OS et du navigateur en langue locale).

Le paramétrage est simplissime. Vous choisissez l’expression (le nom de la marque par exemple) et les pays dans lesquels vous voulez voir les publicités affichées correspondantes. et la régie (pour l’instant seul Google Adwords est disponible.)

Au final vous obtenez, pré-rapport sous forme de tableau où vous dispatchez les résultats obtenus en fonction des actions à mener ou bien vous les excluez du champ (revendeurs officiels par exemple).

Ci-après un petit test effectué sur Rolex par exemple… Assez parlant s’il en est.

Le dernier module est un module d’identification de plagiat.

Il permet de retrouver des plagiats de sites, de contrats, de documentations techniques ou commerciales.

Plusieurs modes de fonctionnement.

Dans le premier vous sélectionnez l’adresse d’un de vos sites web, KeepAlert le crawl, vous propose une liste d’URL, vous sélectionnez les URL sur lesquelles effectuer la recherche de plagiat et KeeepAlert se lance à la recherche des contenus en question sur le Web grâce à différents algorithmes de similarité (par exemple il va commencer par rechercher les mots rares ou combinaisons de mots rares, et ensuite approfondir sa recherche par le biais d’autres algorithmes).

Dans le second mode vous copiez-collez simplement du texte et la suite se déroule de la même façon.

Ci-dessous l’écran de paramétrage.

Le rapport vous permet d’accéder aux contenus copiés en question, passages similaires soulignés, et étude du nom de domaine et informations sur le propriétaire du nom de domaine.

Mes conclusions sur Keep Alert :

Les concepteurs de KeepAlert ont compris une chose essentielle que je ne vois que trop peu souvent : la veille sert à agir.

Ici point de choses inutiles. Toute la plateforme est orientée dans un seul but, faciliter la production d’un rapport de contrefaçon ou en tout cas de comportement juridiquement border line, constituer un faisceau de preuves de ces éléments et permettre à l’expert de faire des propositions pour déclencher des actions de correction mais aussi de prévention.

Par ailleurs KeepAlert ne réinvente pas la poudre. Certaines briques technologiques sont des briques qui font référence dans leur domaine et qui ont été achetées et / ou intégrées à KeepAlert. En gros gain de temps, gain d’énergie pour se consacrer à l’essentiel: faire un produit ergonomique, fonctionnellement complet sur un champ d’activité.

L’ergonomie de Keep Alet est extrèmement propre et simple d’utilisation.

La plateforme est conçue pour être louée à des prestataires qui travaillent pour des sociétés tierces qu’il s’agissent de SCPI, de juristes, ou de veilleurs. Vous pouvez administrer vos clients, gérer leurs alerts, leur diffuser des rapports.

Keep Alert a d’autres modules dans les tuyaux à sortir dont le suivi de l’utilisation illicite du nom des marques autour des images. Peut être même un peu plus loin un véritable module de reconnaissance d’images pour travailler sur les problématiques de logobusting par exemple, qui sait ?

J’ai essayé d’être complet dans ce test mais j’ai omis certaines fonctionnalités. Il m’a été dur de faire un choix sachant que beaucoup de ces fonctionnalités sont vraiment très intéressantes.

Mais les prix me direz vous ?

Ils sont publics et vous les trouverez sur ce pdf.

 

 

 

 

 

Pour en savoir plus vous pouvez si vous le souhaitez passer par mon intermédiaire sachant par ailleurs que je suis à même de travailler pour vous sur ces plateformes et de vous fournir les rapports adéquats (expertise juridique en moins 🙂 )

webmaster@actulligence.com / Actulligence Consulting

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