Au final, cette loi offre donc une protection pour l’internaute européen, voici quelques uns des effets secondaires déjà identifiés et ceux potentiellement à venir :
Difficulté d’accès à des sites d’information internationaux. CQFD le début de l’article.
Affaiblissement de la sécurité informatique pour ceux qui voudraient contourner la protection et seraient amenés à installer des solutions type VPN ou autre. Alors qu’on sait que les PME sont déjà pas forcément au sommet en termes de protection, c’est, me semble-t’il, un risque non négligeable. #rememberransomware
Fuites de données potentielles en installant des infrastructures de crawling de la part d’éditeurs de logiciels de veille qui devraient localiser hors Europe une partie de leurs serveurs. A un moment où certains sites de presse pointent du doigt Palantir la RGPD a juste semé les graines pour ruiner tout effort de sécurisation des infrastructures de données français en instaurant de facto une ligne Maginot de l’information.
Déperdition d’information hors grands médias par exemple pour les blogs européens ou les petits sites qui baisseraient les bras face aux risques juridiques et fermeraient la porte. Comme les petits commerçant s’en plaignent souvent ou les TPE, à fort just titre à mon avis, la législation autour de l’information et autour des obligations des sites webs devient un véritable cauchemar pour ceux dont ce n’est pas le métier ou qui n’ont pas les moyens de payer un prestataire. Alors que des voix s’élèvent en Europe pour trouver des alternatives à Google, à Facebook, et autres géants américains nous sommes en train, là aussi, de tout faire pour que désormais le petit commerçant préfère passer par Amazon ou le journaliste indépendant par ouvrir un blog LinkedIn ou une page Facebook, renforçant ainsi l’hégémonie de ces géants du web massivement américains.